« L'indécision et l'inaction nourrissent l'incertitude, La décision et l'action la transforment en expérience ».

Et si prendre une décision devenait moins une source d’angoisse qu’un levier de développement personnel et collectif ? Et si, au lieu de subir l’incertitude, vous appreniez à naviguer avec elle en vous reconnectant à votre intuition, à vos priorités et à votre environnement ?

Une formation pour apprendre à décider autrement

Natacha Mathy est experte indépendante en leadership, en gestion du changement et en gestion de projet. Diplômée du Certificat d’Université en Project & Change Management, elle accompagne les collaborateurs de manière globale « dans leurs changements, dans leurs projets, dans leurs objectifs ».

Anne-Catherine Geron est coach certifiée. Elle aussi accompagne les individus, les équipes et les dirigeants dans leur rôle et dans leur développement.

Ensemble, elles ont créé la formation « Décider dans l’incertitude ». Derrière cette formation se trouve une envie d’accompagner les participants dans leurs prises de décisions et d’en faciliter le cheminement, de leur permettre de prendre des choix avec sérénité, de déléguer si nécessaire, de mobiliser leurs émotions et leur intuition pour enrichir leur processus décisionnel.

Prendre des décisions dans un monde FANI : comprendre les nouveaux enjeux

Comme l’explique Anne-Catherine Geron, nous nous trouvons dans un monde dit « FANI » — parfois écrit BANI en anglais —, qui décrit ainsi notre environnement contemporain comme étant :

Fragile (F pour friable ou brittle), qui se rapporte au fait que les structures (économiques, politiques, sociales) soient « cassables » en un instant, par exemple lors d’une crise sanitaire ou géopolitique. Or, cette friabilité des structures implique justement une nécessité d’être plus souple dans la prise de décision, comme l’explique Natacha Mathy, et de pouvoir constamment se réinventer ;
Anxiogène (A pour anxious), qui fait référence au climat de stress continu ressenti par les individus et les organisations, notamment en raison de la surcharge d’informations à laquelle ils sont confrontés ;
Non-linéaire (N pour non‑linear), lié aux effets boule de neige, aux petits événements déclenchant des conséquences majeures, au manque de continuité qui amène peu de prévisibilité ;
Incompréhensible (I pour incomprehensible), en lien avec des systèmes qui deviennent opaques, difficiles à appréhender, à expliquer ou à gouverner. Cette incompréhension s’explique entre autres par la surcharge d’informations mentionnée ci-dessus.

Cette complexité du nouveau monde va de pair avec « une accélération des choses, où on a l'impression d'être dans une immédiateté », explique Anne-Catherine Geron. Le sens des priorités s’en retrouve chamboulé, avec des tâches qui semblent toutes urgentes et importantes : « On a une certaine injonction à la performance, on a une multiplication des interlocuteurs qui tend à donner une certaine déresponsabilisation aussi ».

Objectif : prendre des décisions avec lucidité, même dans le flou

Tous ces critères de ce monde « FANI » créent du stress auprès des décideurs, et leur donnent l’impression qu’ils n’ont pas pris en compte tous les paramètres existants dans leurs décisions : « Et c'est vrai. Et il faut pouvoir lâcher prise avec ça », nous dit Natacha Mathy.

C’est l’un des objectifs de la formation créée par Natacha et Anne-Catherine, qui vise également à permettre aux décideurs :

D’identifier leur zone d'inconfort, et « de pouvoir mettre en place des choses pour réduire le temps passé en inconfort» ;
De pouvoir débloquer leur créativité dans des situations stressantes, pour ainsi favoriser leurs capacités à trouver des solutions alternatives et originales ;
De faire le tri entre ce qui est important ou non, ce qui est prioritaire ou non ;
De comprendre lorsque certaines décisions ne sont pas réellement entre leurs mains et ne dépendent pas d’eux, et faire la paix avec ça ;
De pouvoir déléguer convenablement ces décisions-là ;
De gagner en confiance et en agilité aux différentes étapes de la prise de décision, et de traverser ces étapes avant davantage de sérénité ;
De comprendre que certaines décisions ont des conséquences sur d’autres personnes, et qu’il faut les prendre en compte. Comme l’explique Natacha Mathy, lorsqu’un décideur prend une décision, il se met au centre de la scène. Or, les personnes sur lesquelles influe la décision sont également présentes, au centre de leur propre scène : « Ça a un effet multiplicateur : bien-être du décideur, bien-être des gens qui vont participer au changement, au projet sur lequel le décideur a décidé ».

Un parcours en 3 temps pour muscler sa capacité à décider dans l’incertitude

La formation « Décider dans l’incertitude » s’article autour de 3 étapes :

Tout d’abord, les participants vont apprendre à comprendre le fonctionnement de leur cerveau en ce qui concerne les processus décisionnels ;
Ensuite, ils apprendront à identifier et à utiliser au mieux leurs intuitions et leurs émotions dans la prise de décisions, à comprendre les besoins et objectifs sous-jacents qui se cachent derrière leurs prises de décisions, « parce que c'est un indicateur précieux aussi du contexte dans lequel on va devoir mettre en œuvre notre décision». Il s’agit ainsi d’une introduction à l’intelligence émotionnelle, lors de laquelle les participants construiront « leur propre boussole décisionnelle qui prendra en compte ce qui est vraiment important pour eux ». Cette partie inclura également l’apprentissage des émotions des autres, pour prendre des décisions « avec moins d'opposition, en ayant pris en compte aussi l'intelligence collective » ;
Enfin, c’est le concept d’hygiène cérébrale qui sera abordé dans la dernière partie de la formation, afin que les participants puissent prendre des décisions plus sereinement.

« C'est avant tout une formation qui se vit et qui se partage », le précisent les deux formatrices. C’est pourquoi, même si la formation ancre certains concepts dans des recherches et études théoriques, elle est avant tout centrée sur les exercices pratiques, les mises en situation et les regards croisés.

En conclusion, dans un monde où la décision peut sembler vertigineuse, apprendre à décider autrement devient un acte d’alignement et de transformation. La formation « Décider dans l’incertitude » n’a pas vocation à donner des réponses toutes faites, mais à aider chacun à construire ses propres repères, à affiner sa lucidité, à gagner en légèreté sans perdre en responsabilité.

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