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Les super pouvoirs de l’intelligence artificielle, présentés par Dominique Mangiatordi

Fanny Delacauw
22/06/23 16:11

« Mon objectif aujourd'hui, c'est qu'on comprenne ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux ».

Le 16 juin dernier, HEC Liège Executive Education accueillait Dominique Mangiatordi pour une conférence sur « Les super pouvoirs de l’IA et des applis », dont l’objectif était de sensibiliser les participants aux risques et opportunités de l’IA, de démystifier les termes qui l’entourent, et d’en présenter quelques outils.

La conférence en images

Nous vous invitons à (re-)découvrir la conférence au travers d'un after-movie :

 

Ci-dessous, vous trouverez également un compte-rendu complet de la conférence ainsi que diverses photos prises le jour de l'événement. Si vous souhaitez (re-)voir cet événement, le replay est également disponible.

Zoom sur notre conférencier, Dominique Mangiatordi

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Alumni de HEC Liège, Dominique Mangiatordi est le fondateur de l’agence digitale Globule Bleu, devenue en quelques années la principale agence web en Belgique francophone, et lauréate de nombreux prix. Il est aussi fondateur et CEO du premier startup studio dédié à la gamification, ØPP.

Il est l’auteur du livre « Managers, faites vos jeux ! » et enseigne les techniques d’engagement à l’Université Libre de Bruxelles, Solvay Business School, Solvay Vietnam et HEC Liège. Il est également animateur d’ateliers de groupe et conférencier, et a notamment donné un TEDx TALKS sur le thème « Stop working, Play » au Forum de Liège, que vous pouvez retrouver ici.

La carrière de Dominique Mangiatordi est guidée par l'idée de saisir les techniques du jeu et de les appliquer au domaine du management. Cet intérêt pour la gamification et les opportunités qui en découlent expliquent sûrement en partie les raisons pour lesquelles Dominique est si avide de découvrir et d'utiliser les nouvelles technologies de l'intelligence artificielle.

La différence entre IA faible et forte

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Pour plonger les participants dans le monde de l’intelligence artificielle, ces derniers ont pu entrer dans la salle de conférence au rythme de la chanson « Viva la vida » du groupe Coldplay, chantée non plus par ce groupe lui-même, mais par Donald Trump ; un premier exemple de ce que l’IA est capable de créer. S’en est suivie une présentation de l’application « Call Annie » sous la forme d’un échange entre Dominique Mangiatordi et l’un des quatre personnages proposés dans l’application, nommé Annie. « Dominique, I love your enthusiasm. You’re going to rock that presentation, I just know it! », lui a assuré celle-ci après que notre conférencier lui ait dit être sur le point de faire une présentation sur l’intelligence artificielle devant un auditoire.

« L’intelligence artificielle, c'est un sujet beaucoup trop large pour en parler en 45 minutes », a-t-il commencé après cette introduction. « Je vais essayer de me concentrer sur le côté concret de l'utilisation au quotidien de l'intelligence artificielle, et surtout des outils que vous allez pouvoir utiliser vous-mêmes aujourd'hui et demain ».

La première partie de la conférence veillait à présenter les concepts d’intelligence artificielle faible et d’intelligence artificielle forte.

  • Une intelligence artificielle faible exécute des tâches spécifiques sans réflexion autonome. « Elle n’a pas conscience de soi. Elle n’auto-réfléchit pas. Elle va exécuter des tâches, et elle va parfois vous surprendre parce qu'elle va le faire de manière très intelligente, mais toujours dans un schéma “demande-réponse”, et pas de sa propre initiative» ;

  • Une intelligence artificielle forte, conceptualisée par Alan Turing dans les années 1950, fonctionne de manière autonome et pourrait rivaliser avec l'intelligence humaine.

L’intelligence artificielle au fil des années

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  • 1940-50s

Turing, « apôtre de l’intelligence artificielle », a créé en 1950 un test qui vise à déterminer si une IA peut se faire passer pour un être humain, et serait ainsi cataloguée comme étant « forte ». Cette épreuve se réalise avec un enquêteur en charge de poser des questions à deux répondants différents, qu’il ne voit pas et qui lui répondent via texte. Or, si l’un de ces deux répondants est humain, l’autre est une machine. Si l'enquêteur n'arrive pas à distinguer la machine de l'humain, le test de Turing est réussi : l’ intelligence artificielle est forte.

Ce test, créé il y a des dizaines d’années, est désormais trop « court » pour Dominique : les outils de l’IA que chacun utilise aujourd’hui sont déjà en mesure de bluffer l'être humain. Il a illustré cette idée en mentionnant des vidéos où des robots vocaux passent des commandes de pizza au téléphone sans être détectés par les employés.

En 1956, le terme « intelligence artificielle » est inventé lors de la Conférence de Dartmouth.

Ainsi, les années 1950 se caractérisent par une certaine ignorance de ce que l'intelligence artificielle sera en mesure de faire à l'avenir, et des possibilités qu'elle offrira.

  • 1960-70s

Les années 1960 représentent le début de « l’intelligence artificielle symbolique », qualifiée ainsi parce qu’elle est programmée pour imiter le comportement d’un être-humain : « On essaie de faire en sorte que les machines fassent comme les humains, ce qui n'est pas forcément le meilleur chemin ».

  • 1980s

Dans les années 1970 ont lieu les vrais premiers essais d'intelligence artificielle générative. On comprend que les machines ont la capacité d'accumuler des données et de l'expérience, même si on ne sait pas toujours comment les utiliser immédiatement. En conséquence, on commence à accorder plus d’autonomie aux machines et à y stocker des données pour les utiliser plus tard. Cela peut conduire à des découvertes inattendues, notamment dans le domaine médical.

  • 1990s-2000s

Ces années-là émergent la « première vague vraiment mainstream d'intelligence artificielle ».

Dominique Mangiatordi mentionne notamment l’arrivée du GPS et les recommandations de produits sur des sites tels que Amazon, qui illustrent comment l’IA s’est ancrée dans notre quotidien, parfois à notre insu.

  • 2010s à aujourd’hui

Selon Dominique, nous sommes désormais dans l’âge de l’IA, où les implications de l'IA sont de plus en plus comprises et perçues comme pouvant avoir un impact important sur nos vies et nos emplois. « Le vrai défi pour l'humanité, c'est de savoir comment maîtriser cette IA, et au moins rester du bon côté avec elle, pour aller plus loin ensemble et ne pas se faire dépasser, parce qu'il y a un vrai risque ».

Les différents aspects de l’intelligence

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« C'est très compliqué de définir l'intelligence ». De nombreux paramètres entrent dans la composition de l’intelligence. Ensuite, il y a le quotient intellectuel, composé de cinq paramètres. Or, comme le dit Dominique, « les ordinateurs peuvent déjà surpasser les humains dans certains domaines spécifiques ». Ces paramètres sont les suivants :

  • Le raisonnement logique : Les ordinateurs peuvent résoudre des problèmes logiques complexes à une vitesse bien supérieure à celle de l'homme et avec une précision parfaite ;

  • La mémoire : Les machines peuvent stocker et récupérer une énorme quantité d'informations beaucoup plus rapidement et précisément que les humains. Dominique Mangiatordi évoque également le Google Effect pour expliquer le déclin des humains par rapport aux machines pour ce critère. Le Google Effect correspond au fait que nous externalisons notre mémoire aux smartphones et aux ordinateurs, ce qui a un impact sur notre cerveau et notre capacité de mémorisation à long terme ;

  • Analyse spatiale : Bien que les machines soient très compétentes dans ce domaine, les humains sont souvent meilleurs pour naviguer dans des environnements inconnus ou changeants ;

  • Compréhension verbale : malgré leurs progrès, les machines ont encore du mal à comprendre le langage humain dans toute sa complexité, y compris l'ironie, le sarcasme, les métaphores, et le contexte culturel ou émotionnel ;

  • Résolution de problèmes : Si les machines surpassent les humains pour des problèmes spécifiques et bien définis, elles ont encore du mal avec des problèmes plus ouverts ou non structurés qui nécessitent une compréhension contextuelle ou de l'innovation.

Sur ces cinq paramètres, « s’il y avait match, l’humain aurait perdu la partie ».

Les scénarios possibles de l’émergence d’une intelligence artificielle forte

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Dominique a partagé son intérêt pour le livre « Super Intelligence », écrit par Nick Bostrom et publié en 2012, qui explore les scénarios possibles de l'émergence d'une intelligence artificielle forte. Selon lui, une intelligence artificielle de ce gabarit verra le jour « de mon vivant ».

Ce livre détaille cinq scénarios :

  • L’amélioration biologique, selon laquelle l’humain développerait des méthodes pour améliorer la capacité intellectuelle humaine, au travers de modifications génétiques, de nootropiques ou autres. Ces groupes d’individus pourraient être assez intelligents pour concevoir une AI forte. Comme le dit Dominique, « On voit bien que ce n'est pas possible. On voit bien c'est beaucoup plus rapide de le faire avec des ordinateurs qu'avec le cerveau» ;

  • L’upload de cerveaux, qui correspond à la création de copies numériques exactes de cerveaux humains, mis en réseau pour former une super intelligence. « Ce n'est pas forcément la piste la plus facile à atteindre» ;

  • Les réseaux et organisations, scénario selon lequel aucun individu ou IA n’est super-intelligent, mais où une organisation d’individus ou d’IA agit collectivement comme une super-intelligence ;

  • L’IA débrayable, qui correspond à la création d’une IA initialement moins intelligente que les humains, conçue pour être capable de s’améliorer de manière itérative. Les humains auraient le contrôle de cette IA, pouvant freiner son développement ou l’éteindre si nécessaire. « C'est une IA qui est créée par nous, qui est contrôlée par nous, qui est gérée par nous, qui est freinée par nous, et dont on garde le contrôle. Rien que de dire ça, c'est déjà impossible en fait. (…) Il n'y a pas de marche arrière sur ce genre de choses. Si vous interdisez de faire du ChatGPT en Italie comme ça s'est produit il y a deux mois, la Corée du Sud avance trois fois plus vite »  ;

  • L’IA débrayable autonome, variante de l’IA débrayable, qui serait conçue pour améliorer elle-même son intelligence, sans intervention humaine.

Selon Dominique Mangiatordi, seul ce dernier scénario est à première vue envisageable : « Le seul scénario qui tient la route et c'est celui qui est en train de se passer devant nos yeux. C'est une IA débrayable, autonome, qui a conscience d’elle-même, qui devient super intelligente ».

Parce que vous avez aujourd'hui mille milliards de paramètres dans ChatGPT. Ça apprend très, très vite. Et le moment où elle n'est pas super-intelligente, pas autonome, et le moment où [elle le devient], ça peut se passer en une fraction de seconde, en fait.

Un autre livre évoqué et recommandé par Dominique est « Patience dans l'azur » de Hubert Reeves, un cosmologue renommé, qui explore la recherche de la complexité dans l'univers. Selon Reeves, l'univers lui-même est animé par une règle immuable : la recherche de la complexité. Cette quête a conduit à la création de planètes par le biais de l'introduction du carbone. L'orateur a souligné que cette recherche de complexité se manifeste également dans l'évolution de l'intelligence artificielle.

L'émergence de l'intelligence artificielle générative

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L’IA aujourd’hui, c'est votre meilleure copine. Elle va vous aider à faire énormément de choses, et ce serait dommage de ne pas en bénéficier, de ne pas l'utiliser .

Dominique a ensuite consacré un moment pour expliquer le concept d’intelligence artificielle générative, qui correspond au type d’intelligence artificielle qui a permis d’introduire cette technologie au grand public, notamment par l’intermédiaire de ChatGPT en novembre 2022.

Enfin, on se rend compte que cette intelligence artificielle, elle réfléchit, ou elle nous donne l'impression de réfléchir. (…) Et là, on est dans un phénomène où on va lui laisser faire beaucoup de choses, mais il faut comprendre comment ça marche derrière .

L'intelligence artificielle générative repose sur des techniques d'apprentissage profond et utilise des réseaux neuronaux pour comprendre et reproduire des caractéristiques essentielles de différents types de données (images, vidéos, textes, sons, etc.). Contrairement à l'intelligence artificielle traditionnelle, qui suit des règles préétablies, l'IA générative peut créer de nouvelles informations et générer des résultats uniques en se basant sur les données qu'elle a assimilées.

Par exemple :

  • Une intelligence artificielle qui apprend le français n'est pas générative. Vous lui donnez les règles de français en termes de grammaire, conjugaison, et vocabulaire. Ensuite, en respectant ces règles, elle va vous parler en français ;

  • Une intelligence artificielle générative va inventer une langue. À partir du français, de l’anglais et du hongrois, pour qu’elle puisse comprendre comment fonctionne une langue en comparaison avec d'autres, vous allez lui demander d’inventer une langue.

Ainsi, l'IA générative peut être employée pour générer du texte, améliorer la qualité des images, générer des simulations de données, faciliter l'analyse créative, créer des produits, etc. De nombreuses applications existent déjà à ces fins.

Les Generative Adversarial Networks (GAN)

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Créés en 2014 par Ian Goodfellow, les Generative Adversarial Networks (GAN) sont un type de modèle utilisé en intelligence artificielle pour la génération de contenu, notamment de texte, d'images ou de sons. Comme le dit Dominique, ils correspondent à ce qu’il y a « sous le moteur de l'intelligence artificielle générative ».

Leur fonctionnement repose sur un processus de confrontation entre deux réseaux neuronaux : le générateur et le discriminateur. Dans l’exemple de la création d’une nouvelle langue évoqué plus haut :

  • Le générateur prend en entrée un ensemble de données, telles que des règles de grammaire, de conjugaison et du vocabulaire d'une ou plusieurs langues. Il utilise ces informations pour générer de nouvelles données, par exemple une nouvelle langue ;

  • Le discriminateur, quant à lui, prend en entrée des éléments provenant d'une autre langue que celles utilisées par le générateur. Il compare ces éléments aux données générées par le générateur pour déterminer si elles sont crédibles et ressemblent à une nouvelle langue.

Le processus se déroule par itérations, où le générateur propose de nouvelles données, et le discriminateur évalue leur crédibilité. L'intelligence artificielle générative s'auto-optimise en cherchant à générer des données de plus en plus convaincantes, jusqu'à ce qu'une adéquation soit atteinte entre les données réelles et générées.

Ces modèles continuent d'évoluer rapidement, et trouvent notamment des applications dans le domaine médical, où « on a la possibilité de générer des essais de médicaments en simulation, qu'on n'aurait jamais eue avant, et qui sont validés, et qui sont testables directement ».

Le Large Language Model (LLM)

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Le LLM, ou Large Language Model en anglais, est un type d'intelligence artificielle conçu pour comprendre et générer du texte de manière similaire à un être humain. Il est capable d'apprendre à partir d'énormes quantités de données textuelles, comme des articles de presse, des livres et des sites web.

Le LLM utilise ces données pour former un modèle qui peut répondre à des questions, écrire des essais, générer du code informatique, résumer du texte, traduire des paragraphes, et bien d'autres choses encore. Il peut même imiter le style d'écriture d'un auteur célèbre ou produire du texte dans différentes langues. C’est exactement sur ce modèle que fonctionne ChatGPT.

« Depuis que ChatGPT est en ligne et qu’il y a eu cette explosion où tout le monde ou presque l'utilise, je n'ose pas imaginer les dizaines de milliards d'informations supplémentaires que ChatGPT a eues », explique Dominique. « Et c'est exactement comme ça que cet ogre fonctionne. Plus je reçois de données, plus je suis intelligent ».

Il explique d’ailleurs que cette évolution de l’outil est flagrante du point-de-vue de l’humour dont il peut faire preuve.

Devenir un prompt engineer

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Le talent que vous croyez avoir quand vous générez une image super sur Midjourney… Le talent, il est dans l'intelligence artificielle : le talent qu’il vous reste, aujourd'hui, (…) c'est la façon dont vous allez briefer l'intelligence artificielle.

Il est important de noter que bien que les modèles évoqués ci-dessus soient très puissants, ils dépendent des données d'entraînement et des instructions fournies par les concepteurs et utilisateurs. Ces personnes doivent devenir des « prompt engineers », chargées de définir les instructions et les paramètres pour les modèles, jouant un rôle crucial dans la qualité des réponses générées.

Le prompt correspond ainsi à l’instruction envoyée à l’outil d’IA, que celle-ci soit sous la forme d’une question, d’une phrase, d’un mot, d’une image… Il sert de déclencheur pour la génération d’information par l’IA.

« Sur ChatGPT par exemple, essayez toujours de vous mettre en situation et de parler en termes de rôles que va jouer l'IA pour vous. Par exemple, j'ai ouvert un magasin de vente de couteaux de collection de cuisine, je voudrais faire une campagne sur Internet, mets-toi dans la position de mon directeur marketing digital, et propose-moi un plan d'action pour un budget que je te donne ». Le fait de lui dire de se placer dans le rôle d’une telle personne l’aidera à savoir où aller chercher les informations.

Vers un changement des métiers

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Dominique affirme que presque tous les métiers seront affectés par l'intelligence artificielle et que très peu d'emplois seront épargnés. Même les métiers manuels, tels que les maçons et les peintres, seront progressivement impactés à mesure que la technologie se développe.

Il a pris l’exemple d'un orthodontiste qu’il connaît personnellement, et qui travaille avec une start-up californienne spécialisée dans la fabrication de moules pour prothèses dentaires. L’orthodontistes n’a plus besoin de fabriquer les moules lui-même : il scanne simplement la bouche du patient, envoie les données à la société californienne, qui fabrique ensuite les moules et lui envoie. Ainsi, il devient essentiellement un « assistant » de l'IA. Or, en fonctionnant de cette façon, il gagne plus d'argent et travaillent moins.

En suivant les profils des participants à la conférence, Dominique a présenté 4 grands groupes dont les métiers vont changer :

  • Les métiers créatifs tels que les graphistes, les designers et les photographes, déjà fortement impactés par l'IA. Dominique a mentionné divers outils d'IA pour générer des dessins, tels que Midjourney, dont il a fait l’utilisation face au public. Il a aussi montré le fonctionnement de l’option « Generative Fill » de Photoshop ;

  • Les codeurs, informaticiens, testeurs et programmeurs, qui font face à la création d’outils générateurs de code informatique. Il a mentionné l'outil COPILOT, qui assiste les programmeurs en générant automatiquement du code en fonction de ce qu'ils décrivent verbalement ;

  • Les DRH, recruteurs, formateurs, qui se voient présenter des outils qui aident à la vérification des CV, à l’optimisation de PDF, etc. 

  • Les personnes en charge de la gestion de projet, de la bureautique, pour lesquels divers outils de l’IA existent aussi, notamment une intégration entre COPILOT et la suite Office qui permet la génération de rapport automatique et correspond exactement à ce qui est demandé par le prompt engineer.

La conférence s’est ensuite poursuivie avec un débat entre Dominique Mangiatordi et les participants, sur base de diverses questions essentielles tournant autour des aspects éthiques de l’intelligence artificielle, dont « L’IA nous rend-elle bête ? », « Uniformise-t-elle notre monde ? », « Mange-t-elle nos données, nos pensées, notre vie privée… notre âme ? »…

La conférence a suscité un vif intérêt parmi les participants, qui attendaient avec impatience d'en apprendre davantage sur l'IA et des applications, et a mis en évidence le fait que nous sommes témoins d'une accélération spectaculaire de l'IA générative, grâce aux avancées technologiques et à l'explosion des données accessibles.

« Donc autre urgence pour les managers qui sont dans la salle : formez vos équipes. Je ne fais pas la pub pour ma formation de septembre, mais un peu quand même. Il faut former vos équipes », conclut Dominique.

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