La première édition du Certificat d’Université en Conseil en Développement Durable et Transition des PME s’est terminée en ce début d’année 2025. Les étudiants, répartis en sous-groupes, s’étaient vu attribuer le projet d’une entreprise confrontée à une problématique de durabilité. Dès lors, leur objectif était d’approfondir cette problématique pour en comprendre les tenants et aboutissants et, forts des connaissances acquises lors du Certificat, de proposer des pistes à suivre pour accompagner leur entreprise dans la résolution de celle-ci. Leur travail s’est achevé par une présentation de leurs recherches et pistes de solution face à un jury composé d’un représentant de l’entreprise ainsi que des responsables académiques du Certificat et de divers professeurs.
En vidéo, les représentants de ces entreprises partagent leurs ressentis quant aux travaux réalisés par cette première cohorte du Certificat.
Pour Sophie Jobe, dirigeante de LTB JOBE, la durabilité, c’est avant tout une question de longévité : « Pour moi, la durabilité, ça représente le futur. C'est la robustesse d'une entreprise, le fait qu'elle puisse survivre au fil des années ».
Une vision partagée par Maryline Marbaise, Responsable RH, Qualité et Durabilité chez Etilux : « C'est un sens très large, qui englobe les aspects environnementaux, sociétaux et de gouvernance ».
Les représentants d’entreprises s’accordent sur l’importance de la fonction de conseiller en développement durable, encore méconnue en entreprise. Véritable acteur de changement, il agit comme catalyseur d’idées et de projets au sein de l’organisation.
Sumathi Guinchon, Responsable RH et RSE chez Teconex, le résume ainsi : « Le rôle du conseiller est d’être au carrefour avec toutes les parties prenantes qui ont un impact dans cette démarche de durabilité, et de pouvoir guider l’ensemble des collaborateurs ».
De son côté, Sophie Jobe insiste sur l’effet d’entraînement que le conseiller peut insuffler dans une PME : « C'est un petit peu le moteur ; c'est la personne qui doit sensibiliser l'équipe, qui doit les fédérer afin qu’elle soit conscientisée à tous ces problèmes écologiques ».
Maryline Marbaise met l’accent sur l’analyse qui va de pair avec cette fonction de Conseiller en Développement Durable. Pour elle, le Conseil doit non seulement analyser la situation de l'entreprise sur le plan économique, mais aussi au niveau de son fonctionnement interne, des ressources et de son bilan d'émissions, etc. S’ensuit alors le développement « d’un plan étape par étape, avec des actions concrètes qui sont aussi en accord avec la situation actuelle de l'entreprise ».
Si ces entreprises ont choisi de collaborer avec les participants du Certificat d’Université en Conseil en Développement Durable et Transition des PME, c’est avant tout pour bénéficier d’un regard externe, professionnel et structuré sur leurs démarches durables. Chacune d’elles se trouvait à un moment charnière de son engagement en matière de durabilité en entreprise, et recherchait un accompagnement à la fois critique, méthodique et porteur de solutions concrètes.
Sophie Jobe, dirigeante de LTB JOBE, avait déjà entamé une réflexion en interne via une « Green Team », mais ressentait un besoin de renouvellement : « La problématique que nous avions au sein de notre comité vert, c'est que les idées d'amélioration étaient fort basées sur le bien-être. Nous avons mis en place, grâce au groupe Enzyme, la consultation des parties prenantes. Cette expérience a été très riche, pour nous et également pour les parties prenantes, dont la majorité n'avait aucune connaissance en ce qui concerne la durabilité ».
Du côté de Visual Impact, Etienne Fraikin cherchait à objectiver la réflexion à travers une analyse rigoureuse, ce que son entreprise ne pouvait assumer seule en interne : « C'est justement de voir comment on peut faire pour avoir un impact amélioré, malgré ces matières premières qu'on doit utiliser dans notre métier ».
Maryline Marbaise, chez Etilux, souligne quant à elle que cette collaboration arrivait à un moment-clé de leur stratégie en développement durable, lors duquel l’entreprise cherche à proposer de plus en plus de produits écoresponsables.
Enfin, Sumathi Guinchon, de Teconex, évoque un besoin fondamental d’accompagnement, en tant que PME encore au début de sa réflexion en matière de RSE : « Il y a énormément de sources, de labels en ce qui concerne la durabilité et (…) ce n'est pas toujours évident de pouvoir faire le tri et d'avoir des actions concrètes à mettre en place ».
En somme, les entreprises partenaires ont vu dans ce projet bien plus qu’un simple exercice académique : une opportunité d’initier ou de renforcer leur démarche durable avec des recommandations concrètes, ancrées dans la réalité de leurs structures, tout en contribuant à la formation de futurs experts du conseil en développement durable.
La qualité du travail fourni par les participants a été unanimement saluée. Sophie Jobe témoigne : « La présentation était très qualitative. Les idées et les axes de travail étaient riches. Ce sera un moteur pour les changements au sein de notre entreprise, pour les actions à mettre en place ».
Sumathi Guinchon ajoute : « Le fait de se faire accompagner par ce groupe nous a permis de voir plus clair dans cette démarche », spécifiant que Teconex garde contact avec les étudiants, et que ceux-ci réaliseront une nouvelle fois leur présentation en interne.
« Aujourd'hui, on a un état des lieux correct de la situation pour Visual Impact », nous partage Etienne Fraikin. « Au niveau du bien-être au travail, parce que c'est quelque chose qui est déjà très important chez nous, ils ont amené une série de pistes pour encore mieux faire, et puis de travailler main dans la main avec les fournisseurs pour améliorer les choses qui peuvent l'être au niveau des matières premières ».
Et Maryline Marbaise conclut : « Ce rapport va être très utile, pour moi et pour la direction et tout le comité de management.».
Au-delà de la richesse des projets, tous soulignent la pertinence de cette formation en durabilité à destination des professionnels. Etienne Fraikin souligne la nécessité de ce type de parcours : « Je trouve que ça fait partie des nouveaux métiers auxquels on n'a pas été formés nécessairement dans le passé. Et il y a une vraie demande en entreprise ».
Sumathi Guinchon, en tant qu’alumni de HEC, applaudit également l’initiative : « La faculté a vraiment capitalisé sur un certificat qui prend tout son sens à l'heure actuelle. L'avantage de la formation, c'est qu'elle allie à la fois les aspects académiques à des aspects pratiques., avec cet accompagnement en entreprise ».
En définitive, cette première édition du Certificat a permis d'initier un dialogue constructif entre monde académique et monde entrepreneurial. Elle illustre à quel point le conseil en développement durable devient un levier stratégique pour toutes les entreprises, petites ou grandes.
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