À la suite de la pandémie du coronavirus, le télétravail fut rendu obligatoire dans de nombreux secteurs, amenant de nombreuses organisations à repenser leur mode de travail et à prendre en considération cette pratique de NWOW sur le long terme. Une enquête réalisée par BDO en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles révèle d’ailleurs que 9 dirigeants et travailleurs belges désirent désormais travailler à distance de 1 à 3 jours par semaine.
Si votre organisation se trouve dans cette situation, il vous convient de considérer les aspects juridiques et pratiques liés au travail à distance.
Un contrat de travail incluant une clause pour le travail à distance signifie que le travailleur peut choisir d’exécuter ses activités professionnelles en dehors des locaux de l’entreprise, et ce de façon régulière. Il s’engage ainsi à fournir un travail contre rémunération, que ce travail soit effectué chez lui ou à tout autre endroit de son choix. Pour ce faire, il utilisera la technologie mise à sa disposition par son employeur, à savoir l’ordinateur qui lui a été fourni par son entreprise, etc.
Une autre distinction entre le travail à distance et les autres contrats de travail repose sur le fait que le travailleur ne se trouve pas sous la surveillance directe de l’employeur lorsqu’il effectue ses tâches autre part que dans les locaux de l’entreprise.
Tout d’abord, il est important de noter qu’un télétravailleur bénéficie des mêmes conditions de travail qu’un travailleur opérant dans l’entreprise.
Dans un premier temps, la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail était la seule à réglementer le contrat de travail à domicile. Plus tard, la convention collective de travail (CCT) n°85 est venue fixer le cadre et les conditions en la matière d’une forme particulière de travail à domicile, à savoir le télétravail.
Comme dit ci-dessus, l’employeur est en charge des frais liés à l’équipement nécessaire au télétravailleur. Des indemnités de frais forfaitaires peuvent aussi être appliquées ; l’ONSS comme le Fisc acceptent des forfaits mensuels maximaux comme indemnité pour les frais propres à l’employeur, exonérés de cotisations sociales et d’impôts. Ces forfaits sont mentionnés dans le tableau ci-dessous :
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Forfait |
Conditions ONSS |
Conditions Fisc |
Frais de bureau |
129,48€ |
Pour le chauffage, l’électricité, le petit matériel de bureau. |
Pour les frais de bureau des personnes qui prestent au moins 5 jours ouvrables de télétravail par mois. |
Ou 10% de la rémunération brute |
La rémunération brute est limitée à la part ayant trait aux prestations à domicile. |
Si le montant est supérieur à 129,48€/mois, il est conseillé de demander un ruling fiscal. |
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Internet |
20€ |
Si le travailleur utilise régulièrement sa propre connexion Internet ou son propre ordinateur à des fins professionnelles. |
Ces frais sont exonérés si le salarié prouve que sa propre connexion Internet/ordinateur est utilisé pour le télétravail, ou si les 20€ sont effectivement utilisés pour ces frais. |
Ordinateur portable |
20€ |
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Ces forfaits peuvent ne pas être appliqués, et les frais peuvent être remboursés à valeur réelle sur présentation de pièces justificatives.
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Sources : https://emploi.belgique.be/fr/themes/contrats-de-travail/contrats-de-travail-particuliers/travail-domicile-et-teletravail - https://landing.bdo.be/fr/to-the-point/le-teletravail-sous-langle-juridique-fiscal-et-du-changement/
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